Les productions
Le cirque qui a tout commencé
L'histoire selon le réalisateur:
Le premier cirque était un projet extrêmement ambitieux et risqué. Au moins de juin 2012, les élèves d'harmonie avaient tenté d'avoir un concert au thème cirque, mais le tout avait tombé à l'eau. Alors au mois de septembre 2012, je suis allé dans les salles de classe pendant la première semaine d'école pour présenter un nouveau projet; un spectacle de talent dans le style du Cirque du Soleil.
Une cinquantaine d'élèves courageux se sont inscrits. L'histoire et la musique étaient la prochaine étape. Le tout presque terminé par le début du mois d'octobre, les élèves pouvaient commencer à corégraphier leurs numéros. Jude Gosselin, un collègue très connaissant en productions théâtrales, recommandait que nous présentions avant Noël à cause de l'horaire innévitablement chargé du deuxième semestre. Nous avons réservé la salle Pauline-Boutal aussitôt. Il ne nous restait plus qu'à construire le décor, fabriquer ou acheter les costumes, et pratiquer pratiquer pratiquer!
Je me souviens me faire demander si je savais ce que je faisais. La réponse étant non, on s'inquiètait un peu pour moi et les élèves. C'était du nouveau pour tous. Par contre, avec l'appui indispensable de la direction (le directeur a même participé dans la production), qui a réservé les déménageurs, fait de la publicité et assuré que tout était en place avec les écoles, nous nous sentions rassurés.
La semaine de production était courte mais intense; cinq spectacles en deux jours. Un spectacle jeudi le 17 décembre à 19 h 30 et trois spectacle (matin, après-midi et soir) le 18 décembre. Je me souviens encore de la nervosité palpable en arrière-scène, les élèves qui paniquaient et qui devaient se faire réconforter face à cette exposition de talent. Par contre, tous nos doutes ont disparu après l'acclamation du premier soir. Nous étions tous debout sur scène faisant face à une foule qui était à ses pieds, applaudissant, sifflant et criant bravo!
Affirmés par une acclamation si sincère, c'était clair que nous avions réussi.
Les courriels, les appels et les publications dans les journaux ont continué longtemps après Noël pour continuer de faire l'éloge de nos élèves. Une école au Québec nous avait invité à faire un voyage échange, que nous avons dû rejeter à cause d'un manque de temps de planification. Unis dans cette fierté, la troupe de cirque se sentait insatisfait avec avoir uniquement présenté cinq fois. D'ailleurs, un commentaire qui revenait souvent était que le cirque n'avait pas été vu par assez de personnes. C'était donc noté. Après avoir décidé de continuer à produire des cirques, nous avons décidé ensemble que le nom de la troupe de cirque pour l'école devrait porter le nom de la première production, le cirque qui a tout commencé, Circumfero.
Circumfero est le mot latin pour "mascarade" et pour "faire la ronde" ou "faire le tour". Avec le son "cirque" dans le mot, ainsi que par sa définition, nous avons décidé que c'était parfait. C'était aussi en ligne avec la morale de la première production, qui était qu'une société n'est pas vibrante d'énergie et de couleurs si nous passons notre temps à essayer de conformer ou d'être comme quelqu'un d'autre. Il est difficile d'être extraordinaire quand nous passons notre temps à essayer d'être normal.
Nous avons aussi parlé de comment que tout le monde porte plusieurs masques. Notre comportement change avec notre environnement et nos circonstances, et il est parfois difficile de montrer qui nous sommes vraiment, de peur d'être jugé ou rejeté. Le cirque est une platforme où, maglré le fantasme et l'élément théâtrale, les élèves ont vraiment la chance d'exposer une partie authentique de leur identité.
Le cirque est encore aujourd'hui une programmation qui porte beaucoup d'influence sur le nombre d'inscriptions au CSLR. C'est devenue l'école secondaire artistique de la DSFM, avec plus de différents cours et clubs d'arts/musique/théâtre que les autres écoles, en plus d'être le seul secondaire dans la division qui offre un cours de danse.
Le premier cirque était un projet extrêmement ambitieux et risqué. Au moins de juin 2012, les élèves d'harmonie avaient tenté d'avoir un concert au thème cirque, mais le tout avait tombé à l'eau. Alors au mois de septembre 2012, je suis allé dans les salles de classe pendant la première semaine d'école pour présenter un nouveau projet; un spectacle de talent dans le style du Cirque du Soleil.
Une cinquantaine d'élèves courageux se sont inscrits. L'histoire et la musique étaient la prochaine étape. Le tout presque terminé par le début du mois d'octobre, les élèves pouvaient commencer à corégraphier leurs numéros. Jude Gosselin, un collègue très connaissant en productions théâtrales, recommandait que nous présentions avant Noël à cause de l'horaire innévitablement chargé du deuxième semestre. Nous avons réservé la salle Pauline-Boutal aussitôt. Il ne nous restait plus qu'à construire le décor, fabriquer ou acheter les costumes, et pratiquer pratiquer pratiquer!
Je me souviens me faire demander si je savais ce que je faisais. La réponse étant non, on s'inquiètait un peu pour moi et les élèves. C'était du nouveau pour tous. Par contre, avec l'appui indispensable de la direction (le directeur a même participé dans la production), qui a réservé les déménageurs, fait de la publicité et assuré que tout était en place avec les écoles, nous nous sentions rassurés.
La semaine de production était courte mais intense; cinq spectacles en deux jours. Un spectacle jeudi le 17 décembre à 19 h 30 et trois spectacle (matin, après-midi et soir) le 18 décembre. Je me souviens encore de la nervosité palpable en arrière-scène, les élèves qui paniquaient et qui devaient se faire réconforter face à cette exposition de talent. Par contre, tous nos doutes ont disparu après l'acclamation du premier soir. Nous étions tous debout sur scène faisant face à une foule qui était à ses pieds, applaudissant, sifflant et criant bravo!
Affirmés par une acclamation si sincère, c'était clair que nous avions réussi.
Les courriels, les appels et les publications dans les journaux ont continué longtemps après Noël pour continuer de faire l'éloge de nos élèves. Une école au Québec nous avait invité à faire un voyage échange, que nous avons dû rejeter à cause d'un manque de temps de planification. Unis dans cette fierté, la troupe de cirque se sentait insatisfait avec avoir uniquement présenté cinq fois. D'ailleurs, un commentaire qui revenait souvent était que le cirque n'avait pas été vu par assez de personnes. C'était donc noté. Après avoir décidé de continuer à produire des cirques, nous avons décidé ensemble que le nom de la troupe de cirque pour l'école devrait porter le nom de la première production, le cirque qui a tout commencé, Circumfero.
Circumfero est le mot latin pour "mascarade" et pour "faire la ronde" ou "faire le tour". Avec le son "cirque" dans le mot, ainsi que par sa définition, nous avons décidé que c'était parfait. C'était aussi en ligne avec la morale de la première production, qui était qu'une société n'est pas vibrante d'énergie et de couleurs si nous passons notre temps à essayer de conformer ou d'être comme quelqu'un d'autre. Il est difficile d'être extraordinaire quand nous passons notre temps à essayer d'être normal.
Nous avons aussi parlé de comment que tout le monde porte plusieurs masques. Notre comportement change avec notre environnement et nos circonstances, et il est parfois difficile de montrer qui nous sommes vraiment, de peur d'être jugé ou rejeté. Le cirque est une platforme où, maglré le fantasme et l'élément théâtrale, les élèves ont vraiment la chance d'exposer une partie authentique de leur identité.
Le cirque est encore aujourd'hui une programmation qui porte beaucoup d'influence sur le nombre d'inscriptions au CSLR. C'est devenue l'école secondaire artistique de la DSFM, avec plus de différents cours et clubs d'arts/musique/théâtre que les autres écoles, en plus d'être le seul secondaire dans la division qui offre un cours de danse.
Histoire
Circumfero (mascarade) contait l’histoire d’un jeune homme (nommé Darnic) incapable de conformer aux normes de la société. Il se fait découvrir par un esprit (nommé Laya) qui révèle les vraies couleurs des citoyens. En les touchants, ils enlevaient leurs masques et montraient leurs talents cachés. À un moment dans le cirque, un personnage mystérieux apparaît, et nos héros ne peuvent pas enlever son masque. C'est alors que la communauté de "libre" grandit et se rassemble à la fin pour aider l'étrangère à enlever son masque. C'est épeurant d'exposer qui somme, et parfois il faut tout une communauté pour se sentir à l'aise.
L'histoire est une idée collaborative de Nathanaël Wsiaki, Natalie Kathler, Nadège Pulgar-Vidal et Maryse Gagné
L'histoire est une idée collaborative de Nathanaël Wsiaki, Natalie Kathler, Nadège Pulgar-Vidal et Maryse Gagné
La musique
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La musique est inspirée de plusieurs sources et elle devait s'adapter à plusieurs éléments dans la production. Sa nature plutôt simple mais élégante est le résultat d'avoir eu besoin de pondre 9 pièces de musique originale dans quelques semaines. La musique a pour but de d'accompagner les éléments présentés sur scène, mais aussi de créer un décor audible. C'est à dire, de contribuer à l'illusion que nous sommes dans un autre monde. La musique a aussi la responsabilité de dire à la foule quoi ressentir et d'accompagner le fil émotionnel des personnages.
La musique de Circumfero (la production) contient beaucoup de latin, et du charabia par occasion. La majorité des oeuvres sont instrumentales dans cette production. L'inspiration pour la musique venait de partout, mais particulièrement du style mystique du Cirque du soleil. Certaines parties de la production avait aussi beaucoup de répétition ou des moments avec presque aucune musique, pour refléter la monotonie de la vie prévisible et rudimentaire des citoyens de notre monde.
La musique de Circumfero (la production) contient beaucoup de latin, et du charabia par occasion. La majorité des oeuvres sont instrumentales dans cette production. L'inspiration pour la musique venait de partout, mais particulièrement du style mystique du Cirque du soleil. Certaines parties de la production avait aussi beaucoup de répétition ou des moments avec presque aucune musique, pour refléter la monotonie de la vie prévisible et rudimentaire des citoyens de notre monde.
Programme
Directeur
Nathanaël Wsiaki (enseignant)
Assistante de production
Mikayla Ritchot
Régisseuses
Natalie Kathler*
Brooke Rochon
Maude Canuel-Désilets
Mise en scène
Maryse Gagné*
Carolyne Marchildon
Marina McElroy
Dominique Ruest
Chelsea Andrychuk
Milaine Maguet
Équipe technique
Mathieu Simard*
Adrienne Cenerini
Sophie Desrochers
Élizabeth Ricard
Amélie Guillette
Costumes
Nadège Pulgar-Vidal*
Maryse Gagné
Mikayla Ritchot
Alyssa Hornick
Loreena Ducharme
Tia Bridges
Éva Riddell
Stéphanie Demers
Joanne Desanges (parent)
Christine Pulgar-Vidal
Artiste conceptuelle
Sophie Desrochers
Maquillage**
Maude Canuel-Désilets
Sharice Molgat
Brooke Rochon
Éva Riddell
Denae Marinelli
Stéphanie Bauch
Danika Bourrier
**L’équipe de maquillage est entrainé par Dominique Guyot, maquilleuse professionnelle.
Décor
Marie-Andrée Bérubé*
Emily Bibeau*
Janelle Fontaine
Minerva Girgis
Danika Bourrier
Emilie Ducharme
Céline Serceau
Émiliane Feza
Loreena Ducharme
Éva Riddell
Isabelle Gauthier
Anne-Marie Namwira
Baénie la Fleur
Geneviève Couture
Alexis Bouchard
Publicité
Réal Durand
Carolyne Marchildon
Comédien(ne)s
France Chartier
Isabelle Gauthier
Anne-Marie Namwira
Stéphan Perrin
Colin Fontaine
Julie Soko
Gabrielle Bacon
Sébastien Leclercq
Les personnages
Darnic
Louis-Simon Gagné
Laya
Kafia Mohamed
Prisonnière
Renée Manahan
Clowns
Gabriel Molin (au saxophone)
Gabrielle Labossière
Alexa Prieur
Danika Chabot
Chantal Labossière
Mathieu Jubinville
Nicolas Connor
Garde de sécurité
Justin Maître (enseignant)
Daniel Preteau (directeur)
Musiciens
Stéphanie Demers (voix/trompette)
Mikayla Ritchot (clavier)
Léa Tessier (violon)
Kaz Kryschuk (clarinette)
Sara Desrochers (trompette)
Maryse Gagné (flûte)
Nadège Pulgar-Vidal (accordéon)
Nathanaël Wsiaki (batterie)
Musiciens invités
Cédric Morier-Roy (guitare électrique, membre du groupe franco-manitobain Manie)
Jean-Marc Dequier (guitare basse, membre du groupe franco-manitobain Les p’tits pitoux)
La musique de cette performance est complètement composée par Nathanaël Wsiaki, sauf pour les pièces suivantes :
« Careless Whisper » par George Michael
(arrangement de Atlantic Five Sax Department)
« Vamos a la playa » par Loona
Écrivaines
Nadège Pulgar-Vidal
Natalie Kathler
Maryse Gagné
Accueil
Josée Lévesque
Loreena Ducharme
Natasha Desgagnés
Danse lyrique
Justine Magny (chorégraphe)
Chanelle Lansard (chorégraphe)
Laila Kokenberg-Gallant
Dominique Ruest
Sharice Molgat
Gymnastique
Jérémie Grégoire
Lydia Barsalou
Danse hip-hop
Tasha Farmer (chorégraphe)
Céline Rivard (chorégraphe)
Sharice Molgat
Dominique Ruest
Rebecca Simiyu
Emmanuella Mugoli
Jean-Marc Courcelles
Contorsion
Renée Manahan
Solo lyrique
Margaux Labossière
Danse à claquette
Stéphanie Bauch
Margaux Labossière
Danse aérienne
Renée Manahan
Un énorme merci à tous ceux et celles qui nous ont appuyé dans la démarche :
Daniel Preteau
Nicole Baudry
Helene Vaage
Jude Gosselin
Kaylee Esperanza
Chantal Badiou
Cheryl Jobin
Joël Tellier
François Roch-Gagné
Dominique Guyot
Stéphane Tétreault
Réal Durand
Andrew Toffen
Anita Pantel-Wiebe
Justin Maître
Debbie Ritchot
Tous les parents impliqués
Et un gros merci à vous, chers spectateurs, d’être venue nous joindre ce soir! La mascarade est terminée – n’oubliez pas d’enlever vos masques.